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  • Salle Lamborghini

    On connaît la genèse de l’histoire. Pour avoir été rabroué par Enzo Ferrari alors qu’il regrettait les imperfections de la GT achetée à Maranello, Ferrucio Lamborghini se jura de faire mieux que son compatriote. La construction des tracteurs agricoles ou celle des appareils de chauffage ne prédisposait pas sa société à produire des voitures de luxe. Né sous le signe du Taureau, Ferrucio Lamborghini s’obstina.

    Le temps de construire une usine et, au Salon de Turin 1963, le public découvre ce que sera, 4 mois plus tard la première Lambo.

    La première 350 GT sur dessin de F Scaglione, retouchée par Frua, exhibait naturellement un V 12 sur lequel avait travaillé G. Bizzarini, l’ancien Ferrariste mais, en 1966, avec 512 cm3 supplémentaires, le V 12 passe le cap des 312 chevaux. Et pour que ses objectifs soient clairement définis ce moteur équipe une 2 + 2 et entre en rivalité directe avec les Ferrari 330.

    lambo
    miura

    Au Salon de Turin l965, gros attroupement sur le stand Lamborghini et plus spécialement autour d’un châssis nu, référence 400 TR. Les spécialistes en déduisent qu’il s’agit du V 12 – 4 L, monté en position « transversale posteriore », c’est-à-dire parallèle aux dossiers des deux sièges. Pendant que les augures discutent, Bertone et Marcello Gandini travaillent à ce qui, à Genève, en Mars 66, sera la première et fantastique Miura P400. Un taureau de combat a encore fourni le patronyme. En 7 années, 765 Miura (puissance variant de 350 à 370 chevaux) Type S voire SV (385ch) porteront la trace palpable et sonore du vrai génie latin.