On connaît la genèse de l’histoire. Pour avoir été rabroué par Enzo Ferrari alors qu’il regrettait les imperfections de la GT achetée à Maranello, Ferrucio Lamborghini se jura de faire mieux que son compatriote. La construction des tracteurs agricoles ou celle des appareils de chauffage ne prédisposait pas sa société à produire des voitures de luxe. Né sous le signe du Taureau, Ferrucio Lamborghini s’obstina.
Le temps de construire une usine et, au Salon de Turin 1963, le public découvre ce que sera, 4 mois plus tard la première Lambo.
La première 350 GT sur dessin de F Scaglione, retouchée par Frua, exhibait naturellement un V 12 sur lequel avait travaillé G. Bizzarini, l’ancien Ferrariste mais, en 1966, avec 512 cm3 supplémentaires, le V 12 passe le cap des 312 chevaux. Et pour que ses objectifs soient clairement définis ce moteur équipe une 2 + 2 et entre en rivalité directe avec les Ferrari 330.